Mémoire et exil : un automne de partage à la Maison des Sages

En octobre 2025, l’association Pays’Âges a vécu un mois placé sous le signe de la mémoire et de la transmission. Entre la cueillette conviviale des châtaignes, une participation émouvante à Radio Campus Grenoble autour du quartier Très-Cloîtres, et la rencontre littéraire Exils au féminin avec trois auteures du Parlement des Écrivaines Francophones, les échanges ont ravivé des souvenirs d’exil et d’appartenance. Le mois s’est achevé sur un hommage aux victimes du 17 octobre 1961 et une réflexion poignante sur le « double exil » de certains adhérents entre la France et leur pays d’origine.

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Kotouf, les littératures du Sud à l’honneur à Djerba, le PEF au rendez-vous

Le PEF a participé par un « Cabaret des Ecrivaines » à Kotouf, premier Festival des Littératures du Sud, qui s’est déroulé à Djerba les 17 et 18 octobre 2025.

Ce festival a été fondé et imaginé par deux écrivaines du PEF, Marielle Anselmo et Fatma Bouvet de la Maisonneuve – auxquelles sont venues s’adjoindre quelques mois plus tard deux universitaires tunisiennes originaires de Djerba, Mounira Dhaou et Sourour Barouni. Il s’inscrit dans une tradition désormais bien ancrée de festivals dédiés aux pensées et littératures du Sud en Afrique : il a pour objectif de les faire davantage encore circuler dans cette région du Maghreb et de promouvoir Djerba en tant que pôle culturel. Seize écrivaines et écrivains, arabophones et francophones, ont été réunis par Marielle Anselmo et Mounira Dhaou pour cette première édition. Ainsi étaient représentés, en plus de la Tunisie, l’île de Madagascar, l’Île Maurice, Haïti, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Liban, le Québec et la France… Les autrices et auteurs ont pu dialoguer avec un public nombreux, essentiellement jeune et féminin, au cours de tables rondes, rencontres, lectures, ateliers, etc.

Emna Louzir, journaliste à RTCI (Radio Tunis Chaîne Internationale) s’est entretenue avec Fatma Bouvet de la Maisonneuve (en tant que co-fondatrice du festival), Marielle Anselmo (en tant que poétesse et co-fondatrice) et Georgia Makhlouf (en tant qu’écrivaine).

Pour en savoir plus:

https://lapresse.tn/2025/10/20/premiere-edition-de-kotouf-a-djerba-cap-sur-les-litteratures-du-sud

« Gaza écrit Gaza » : hommage littéraire à Gaza – 30 septembre 2025, Place des Arts, Montréal

Le Festival international de la littérature (FIL) présente « Gaza écrit Gaza », une lecture-spectacle qui aura lieu le 30 septembre 2025, à la Cinquième salle de la Place des Arts à Montréal.

Inspirée du livre Gaza écrit Gaza (Mémoire d’encrier, 2025), cette création rend hommage au poète palestinien Refaat Alareer et vise à amplifier les voix de la jeunesse de Gaza. Elle met en scène des extraits de textes écrits par de jeunes auteurs gazaouis sous la direction de Refaat Alareer, traduits en français, mêlés au chant et à la poésie.

Parmi les artistes : Moe Clark, Martine Delvaux, Yara ElGhadban, Kev Lambert, Nadine Ltaif, Heather O’Neill, Rodney Saint-Éloi et Elkahna Talbi. L’événement est une expression militante de solidarité, un appel à ne pas oublier à travers le récit et la littérature. Durée approximative : 1 h 40 (sans entracte).

Plus d’information:

Des membres du PEF célèbrent à Montréal les 80 ans de l’Académie des lettres du Québec

Quelques membres québécoises du PEF, qui sont aussi membres de l’Académie des lettres du Québec, célébreront le 80e anniversaire de l’Académie des lettres du Québec le vendredi 26 septembre à Montréal: Nicole Brossard, Denise Desautels, Lise Gauvin et Diane Régimbald; Louise Dupré, Danielle Fournier, Carole Fréchette et Madeleine Monette.

En savoir plus:

Un nouveau salon littéraire voit le jour en Martinique

Les samedi 2 et dimanche 3 août 2025, de 10h à 18h, les jardins de l’Habitation Clément accueilleront la première édition du Salon littéraire de Tous Créoles, entièrement consacré à la richesse et à la diversité des littératures martiniquaises.

Plus de détails ? Voir l’article suivant:

https://actualitte.com/article/125258/salons-festivals/tous-creoles-un-nouveau-salon-litteraire-voit-le-jour-en-martinique

« Enfance de filles » au Marché de la poésie et au Maghreb des livres 2025

1- « Enfance de filles » sera au Marché de la poésie stand 210 avec 3 ecrivaines en dédicaces, voir affiche plus bas.

2- Il est aussi au Maghreb des livres le dimanche 29 juin à 11h30 avec lecture de 3 écrivaines d’Algérie, Maïssa Bey, Danièle Michel-Chich et Leïla Sebbar accompagnées au violon par Edith Payeux. Hôtel de ville de Paris. 3 rue Lobau.

   

Plus d’infos :

Participation de quelques membres du PEF à 5ème édition « Refonder les histoires » en septembre 2024 au Québec

En septembre 2024, quelques membres du PEF à 5ème édition de la grande série Refonder les histoires: Refonder les histoires 5 : Refonder les utopies, organisée par l’Espace de la diversité.

Extrait de la présentation de l’événement:

« Dans un contexte mondial de guerres et de génocides, d’alerte rouge climatique et d’intrusion de l’intelligence artificielle, nous pourrions comparer les circons tances actuelles de la vie sur terre au genre littéraire de la dystopie. Que peut la littérature face à la dystopie et à la crise humanitaire que nous vivons? Est-ce que la plume représente un outil pour réinventer le monde et trouver une sortie de secours à la crise actuelle? Est-ce une idée romantique ? Faut-il considérer la littérature comme désuète ou au contraire s’y accrocher comme moyen de sortir de la dystopie ? »

Téléchargez la présentation complète de l’évenement:

Présentation Refonder les utopies

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Quand les femmes repensent le monde

Table ronde à Montréal pour l'événement Quand les femmes repensent le monde
Quand les femmes repensent le monde ou comment le récit féminin peut raconter le monde à sa manière, le réconcilier avec ses mémoires et panser ses blessures. Comment cette écriture crée des passerelles entre les cultures et les langues.

Table ronde proposée par le Parlement des écrivaines francophones

Festival Metropolis bleu, avril 2025

Quand les femmes repensent le monde

Joséphine Bacon, poète d’origine innue, qui se déclare « survivante d’un récit qu’on ne raconte pas », dit écrire « pour appartenir à l’histoire/ de celles qui avancent ». L’écriture, je la sens comme un couteau, l’arme même dont j’ai besoin » écrit Annie Ernaux.  « Écrire est, selon moi, poursuit-elle, une activité politique, c’est-à-dire qui peut contribuer au dévoilement ou au changement du monde ou, au contraire conforter l’ordre social, moral, existant ».

Notre table ronde a abordé les points suivants :

Comment le récit féminin peut raconter le monde à sa manière, le réconcilier avec ses mémoires et panser ses blessures. A ce travail qui consiste à revisiter le passé s’ajoute un rêve d’avenir qui n’est pas une utopie puisqu’il s’agit s’agit, simplement, d’ouvrir sur les possibles d’une humanité nourrie de valeurs essentielles et salvatrices., 

Comment cette écriture crée des passerelles entre les cultures et les langues. Jusqu’à quel point peut-elle changer les imaginaires et « refaire le monde », selon l’expression choisie comme thème du récent Festival international de la francophonie.  Les participantes ont exprimé un besoin urgent de ces utopies réalisables pour réparer le monde.

L’écriture comme « rapaillage » et invention d’un devenir au féminin.

Participantes : Joséphine Bacon, Yara el Gadban, Laure Morali.

Lise Gauvin, animatrice.

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